samedi 23 octobre 2010

Nous retournons en Oregon car nous sommes à bonne hauteur pour aller voir le « Crater Lake », qui se situe dans les terres à l’Est. Nous reviendrons sur la côte plus tard. L’Oregon est décidément un état charmant: la route jusqu’au lac se présente sous le soleil et nous voyageons au milieu des vallées, forêts et rivières et des tas de petites choses réjouissantes, et ce, dans un zigzague maîtrisé. Puis nous entrons dans le parc du lac où un gars en tenue de castor junior (chapeau, bermuda et tout) nous accueille moyennant 10 dollars.


Comme son nom l’indique, ce lac s’est formé dans le cratère d’un volcan. Celui-ci a explosé 5000 ans auparavant et depuis, il est surveillé comme le lait sur le feu par nos amis volcanologues qui l’ont classé parmi les 10 volcans les plus dangereux des USA. Qui disent. Parce qu’à le voir ronronner dans ses eaux paisibles, venues du ciel (fonte des neiges et pluie), il ne parait pas bien méchant. Heureusement parce que sinon on l’aurait plutôt préféré en carte postale. Le point de vue depuis là haut est magnifique et comme nous avons de la chance, il fait beau.
Nous croisons un belge fraîchement installé aux usa pour donner des cours de français (ou de belge ?) aux petits américains. Il s’étonne tellement de voir « autant de français par ici », qu’il nous prend en photo en douce. Coquin va.

Au centre d’info, nous prenons les petits questionnaires (en anglais bien sûr) destinés aux enfants. Il en existe un pour chaque parc et sont généralement proposés par le ranger concerné. (Le ranger, c’est le grand chef des parcs.) Ici, cela consistera à répondre aux questions sur le lac, les animaux sauvages, trouver une liste de mots cachés dans une grille, dessiner un parc avec cascades et autres lacs. Les enfants s’enthousiasment pour l’exercice. Je fais office d’interprète. Une fois leurs travaux effectués, ils obtiennent le badge doré du parc. Et ils ne sont pas peu fiers les loustics. Dare dare, ils l’accrochent dans leur « chambre ».

En redescendant les vingtaines de miles qui nous séparent du lac, nous cherchons un camping. Qui est fermé. Pas pratique. Puis un autre. Qui est fermé aussi. Pas pratique non plus. Et le 3ème n’existe pas. Merci l’office du tourisme. C’est cool d’autant que maintenant il fait nuit noire ; le genre de nuit où on se dit que finalement la lune a réussi à avoir son rendez vous avec le soleil (n’en déplaise à Charles Trenet) et qu’elle a oublié de venir bosser, la fainéante.
Les lacets montagneux n’en finissent pas et la tension monte. Seul un renard (ou un coyote ?) viendra nous distraire un instant. Il restera quelques secondes à nous regarder avec ses yeux phosphorescents ; sûrement surpris de voir un si beau CC en ces lieux, n’est ce pas ?.

Les enfants s’excitent comme tous les soirs à la tombée de la nuit, ils deviennent turbulents et criards. Et énervants aussi. Très énervants. On les laisserait bien en guise de casse-dalle aux ours. Sauf qu’ici, il n’y a pas d’ours. On note l’idée pour plus tard.

Nous nous engageons sur une petite route catégorie « pourquoi-mon dieu-qu’ai-je-donc-fait-pour-mériter-ça» et au bout de quelques km, nous finissons par trouver d’autres CC stationnés sur une aire de pic nique. Des loosers du camping comme nous. Bon ben nous aussi alors, on stationne. Le hic c’est que nous n’avons plus d’eau et que le réservoir des eaux usées est plein. Et que la vaisselle sale est dans l’évier. Donc ce sera bol de céréales et tartines ce soir. Le fameux « diner-goûter » qui nous arrange bien. Je me couche en râaaalant.

Le matin, nous reprenons la route, tous cradocs que nous sommes, jusqu’à un camping repéré par Arnaud sur un guide à 100 km de là. La route est charmante -bis: cette fois on a aussi droit à des champs avec des petites fermes plantées au milieu. Mais pendant 100 km, il y a plus de champs que d’êtres humains. « yaaaa quelqu’unnnn ? youhou ?». Pas le moment de tomber en panne d’essence ou d’avoir envie d’une accolade. Et puis nous trouvons le camping, en bord de rivière tel un oasis en plein désert. Tenu par un couple chaleureux. C’est le rendez-vous du coin des chasseurs et des pêcheurs. Même leur téléphone est en tenue de camouflage, mouah ah ah!.

Comme les enfants nous harcèlent tous les jours pour pêcher, nous nous renseignons auprès des propriétaires en leur précisant bien que nous n’y connaissons rien. La dame nous dit « vous voulez des vers ? ». Notre air perplexe et interrogateur l’amuse : « je vais vous chercher des vers, c’est mieux ! ». Elle doit nous prendre pour des crétins de la pêche. C’est pas faux.
Nous nous installons sur la berge avec la canne à pêche achetée pour l’occasion. L’air est doux, le silence apaisant. Le soleil donne de jolies couleurs à la rivière. A quelques mètres de nous, les poissons (truites et saumons) sautent hors de l’eau. C’est bon, on arrive. Juste le temps pour Arnaud de lire la notice d’emploi, de mettre le fil de nylon dans le trou, le plomb à un endroit stratégique, de s’entraîner 20 fois (au moins) à faire des moulinets dans un sens puis dans l’autre… Puis il annonce aux enfants qu’il faut maintenant mettre l’appât. « c'est-à-dire ? » répondent t-ils en cœur, les yeux innocents et émerveillés. Ben l’asticot ! faut l’empaler sur l’hameçon. « baaahhh !! c’est dégueu ! ». Un mythe s’écroule donc. Oui pour pêcher faut charcuter d’abord. Et il y aura aussi des morts, je vous préviens.

Arnaud découpe donc consciencieusement le vers de terre en tranches ; celui-ci a visiblement l’habitude car il se laisse faire sans rien dire. Après une série infantile de « bahh ! beurk ! eurk ! », la ligne est lancée dans l’eau. Gabriel tient le bout. « Agite un peu le vers dans l’eau pour faire genre il se balade. Sinon le poisson, il croit qu’on se moque de lui.» Gabriel agite l’asticot avec application. Rien. Il faut le lancer plus loin. Arnaud ressort la ligne, puis tel Brad Pitt dans « au milieu coule une rivière », lance avec élégance et force la ligne plus loin au centre de la rivière. Sauf qu’il y est allé un peu fort : dans le mouvement, l’asticot, surpris, fait un vol plané en précédant l’hameçon duquel il s’est décroché. Plouf (asticot). Plouf (bout de ligne). Ah bravo ! de la bouffe gratos pour les poissons !. Ils doivent bien se marrer là-dessous.
Au final, au bout de 2h00 et 3 vers de terres décédés, et alors que je bloggue dans le CC, je vois revenir 3 bonhommes l’air dépité. Chacun y va de son commentaire : « c’est dégeu »(Gabriel) ; « je déteste la pêche » (Arnaud) et « on n’a rien attrapé » (Mathis). L’expérience n’est donc pas prête à être renouvelée. Sauf qu’en attendant, je me retrouve avec un pot plein de vers dans mon frigo juste à côté de mes yaourts et de mes salades. Et là, c’est moi qui trouve ça dégueu. Efficace pour faire un régime –comment n’y ai-je pas pensé -: 1- tu ouvres la porte, 2- tu vois les asticots ; 3- tu refermes illico la porte du frigo. Eurk. On va en faire quoi de ces bestioles ? « garde les on ne sait jamais ». Ben voyons…Pourvu que je ne confonde pas le pot des gluants, avec celui de la crème fraîche ! il a la même couleur…

Le soir, les garçons partent à la douche. Mathis rencontre une araignée plus grosse que lui et son cri d’amour fait rappliquer le propriétaire affolé « ça va ? ». La honte. Des crétins de la douche maintenant.

Je passe derrière une chevrolet stationnée près des douches. Un sticker pas discret annonce : « Mon fils fait partie de l’US Air Force ». Et hop mon imagination déborde : je vois le jeune homme, crane rasé devant son adjudant : « tiens, voici ton uniforme et tes godasses. Et puis les autocollants pour tes parents. S’ils pouvaient faire un peu de promo, ce serait cool ». Et le fiston, de rentrer chez lui et de donner ses stickers à son père, l’œil vibrant d’émotion, (comme dans les dessins animés japonais). « C’est bien mon fils, je suis fier de toi. D’ailleurs je vais le dire à tout le monde grâce à ma chevrolet ». Ah c’est beau l’Amérique.
Et nous si on s’y mettait en France ? je vois ça d’ici :« Mon beau frère fait partie de la gendarmerie nationale » ou « Mon oncle est dans l’association des pompes funèbres anonymes » ou encore « ma nounou fait partie du club des philatélistes du coin ». Ce serait sympa non ? Ben quoi. On a le droit d’être fiers nous aussi. Je trouve que globalement nous, français, nous sommes trop discrets. On devrait nous aussi planter des drapeaux dans notre jardin ou sur nos voitures, ya pas de raisons. En plus, faut qu’on tienne face aux américains hein parceque sur un banc il y avait gravé en lettres d’or « Les États-Unis, la seule nation créée par Dieu ». Eh ben, avec ça, on n’est pas près de les rattraper dans le registre confiance en soi. Remarquez, c’était un banc. On peut toujours s’asseoir dessus.

Après une matinée d’école, direction Sacramento, capitale de la Californie. Là où la ruée vers l’or a commencé. Après avoir discuté « patates et bananes » avec les douaniers californiens (quand je vous dis que tout arrive), nous revoilà en Californie ! Déjà à 200 miles de la ville, le CC annonce fièrement un 30 degrés majestueux. Enfin !!! Nous ressortons tee shirts et sandales. Mes orteils laiteux, se déplient comme des limaces, éblouis qu’ils sont par le soleil.

Le paysage devient plus aride a l’approche de la ville. A peine stationnés, un cowboy nous cause de notre CC. Même blabla habituel. Chapeau, bottes, jeans et tout. Derrière lui, la ville a tout des décors de western avec ses enseignes, ses magasins type saloon, ses caisses en bois ici et là. La ville a conservé son ambiance Far west du 19 ème siècle. Après une glace vanille trempée dans le chocolat, (le paradis culinaire des enfants), nous flânons coté quai où nous admirons tantôt les vieux trains, tantôt un vieux bateau à vapeur transformé en hôtel (rien ne se perd). Nous rencontrons une jeune fille française. Venue à San Francisco pour ses études, elle a fini par faire l’école buissonnière pour voyager dans le pays pendant 3 mois. Ah ces jeunes.

Ce soir nous allons au walmart. Ça fait longtemps. Oh ! pas de panneaux d’interdiction. C’est louche. Nous demandons au patron si nous pouvons stationner. Oui ok. Au bout d’une heure, on toque à la porte. Un flic nous demande de partir car la Ville de Sacramento ne veut pas que l’on stationne là. Comme il doit faire 110 kilos, être aussi large que haut et que ses gyrophares nous intimident, nous n’osons pas le contrarier. On part. Ah c’est pas facile la vie de parias, je vous l’dis.

Heureusement nous avons une adresse de camping. Celui-ci se trouve dans une zone réservée aux expositions. Un genre de Paris Nord Villepinte. Les salons me rattrapent-ils ?. C’est rigolo un « RV park » ici (RV pour recreational vehicule, CC quoi). Vous verriez vous un camping à la porte de Versailles pendant le salon de l’agriculture ? Ce serait marrant. Mais j’ai cru comprendre que notre président n’était pas fan du concept…

Le soir, un couple de putois, noirs avec une ligne blanche sur le dos, ne cessent de faire des allers et retours devant le CC. L’un après l’autre. Et suivis par un chat. Ça doit être un pote ou alors c’est le petit pot de colle du groupe.

Le manège est plutôt marrant à voir. D’abord l’un qui passe en trottinant. Puis quelques secondes plus tard l’autre. Puis encore un peu plus tard, le chat. Trio étonnant. Je suis sûre que les animaux le soir, ils jouent à balle au prisonnier ou à cache cache. Mais ça on ne le dit pas dans les docus animaliers. Ou alors, les putois ont essayé toute la soirée de semer le chat ?

Nous quittons la ville pour le Lac Tahoe, à 166 km à l’Est de Sacramento. Un petit vieux avec un panneau nous annonçait la fin du monde pour le 21 mai 2011, on a préféré pas traîner dans le coin. Pourquoi cette date ? Je sais pas. Demandez à Paco Rabane. (Quoi que. Je crois qu’il ne s’est pas bien remis de sa dernière fin du monde parce qu’on ne le voit plus).

Le lac Tahoe est situé au cœur de la sierra Nevada. Assez rapidement, nous prenons de l’altitude. Et ça monte, ça monte…. Nous culminons bientôt à 7000 pieds (plus de 2000 mètres) ! Et la température est inversement proportionnelle à la hauteur que nous prenons. Nous sommes dans la région des stations de ski chics et ça se voit : des tas de chalets en bois sont cachés dans les bois. Certains sont suspendus sur le flan de la montagne avec vue directe sur le lac. Bande de petits veinards.

Puis apparaît le lac. Celui-ci fait 500m de profondeur (n°2 à cet égard, des USA), 35km de long et 19km de large. Une belle bête. C’est tellement grand qu’on croirait être dans une région entière plutôt que près d’un lac. Comme La Californie et le Névada voulaient chacun une part du gâteau, il y a une frontière psychologique au milieu du lac.
Des paysages enchanteurs nous émeuvent : cascades, eaux transparentes, plages de sable fin, forêts, rivières, montagnes… Vous me mettrez une complète s’il vous plait.

La jeune fille du centre d’info s’est transformée en locomotive linguistique. Nous lui donnons dans le respecteux « ah ok ok » mais nous ne comprenons que dalle à ses explications. Pas grave, nous choisissons de faire le « rainbow trail », le chemin de balade « arc en ciel ». Assez court mais plutôt étonnant. Très vite nous sommes au bord de la rivière où des saumons se tortillent à contre courant avec une énergie hallucinante dans une eau très peu profonde. Pourquoi diable veulent-ils absolument remonter la rivière ? ils n’avaient qu’à commencer d’en haut directement, ils galèreraient moins ! C’qui sont bêtes.

En hiver, ils perdent leur couleur bleutée, jaloux qu’ils sont des érables, pour devenir rouges. Ce serait plutôt un beau spectacle s’ils ne nageaient pas copieusement dans les cadavres de leurs petits camarades. En effet, à la saison des pontes, comme actuellement, les femelles meurent après avoir largué 200 à 1000 œufs. Démerdez-vous avec la marmaille messieurs. Du coup, ça sent le « pas propre » autour de la rivière.
A part ces détails, la rivière est blindée de poissons, on pourrait les attraper à mains nues. D’ailleurs des panneaux nous préviennent que les ours s’en donnent à cœur joie dans les parages. Une mémé se balade avec son chien, un labrador doré. Celui ci met son nez dans les genoux de tout le monde. Je l’entends tous les 3 mètres répéter avec fierté que son chien aime tout le monde et surtout les enfants. Faut bien justifier la truffe dans le textile personnel..

Puis nous continuons notre tour du lac, au détour d’une route, un spectacle saisissant : le vide à droite, la route pas large et le vide à gauche. Gulp. Oui oui c’est yoli yoli…Je vais fermer les yeux pour voir si c’est joli encore dans 100 mètres…

Le ciel se voile et la température devient désagréable. Nous partons faire du camping semi-sauvage au fin fond d’une route mal signalée, dans un camping d’état. Nous sommes seuls. C’est un endroit plutôt pour les tentes mais comme nous avons beaucoup d’imagination, nous faisons aussi bien l’affaire. Arnaud allume un grand feu.

Les enfants cavalent dans tous les sens pendant 1 heure pour trouver de quoi l’alimenter. Tout y passe : les pommes de pin, les brindilles, le petit bois, les feuilles… La nuit tombe, le feu est beau et chaud. On est bien. Manque juste les chamallows ou le bout de viande à faire griller.

Les asticots! c’est pas l’occaze de s’en débarrasser là ? non ? bon... Dommage aussi que je n’aie pas progressé en guitare. Ce n’est pas de ma faute, je suis bloquée dans une page d’explication où j’ai beau relire, je comprends toujours pas. Archi nulle je vous le dis.

La nuit on se les pèle à mort. Le froid me réveille. Rembourseeeeeeez !. Je fais honneur à ma carte de l’Association des frileux anonymes. Au petit matin, la buée envahit mes lunettes dès qu’elles sont sur mon nez. C’est l’effet «ouverture de porte du lave vaisselle en fin de cycle ». Pas très agréable. Si je n’y vois rien, je reste dans mon lit. C’est une règle universelle bien connue de tous. Ou alors je viens de l’inventer ?.

Comme chaque matin, Arnaud est déjà en « bas » en train de faire chauffer le lait et de ranger la vaisselle nettoyée la veille. Il a mis le chauffage et discute avec Mathis qui, comme chaque matin, est une véritable pipelette. « Papa, tu sais que dans Zelda… », « papa, et ben tu sais dans les cirques … », « eh papa ! moi j’aime bien… ». Blablabla. Seul son visage dépasse de sa couverture. Effet « rouleau de printemps ». Comme chaque matin, Gabriel commence la journée en râlant dans son lit car il veut un câlin sinon il ne veut pas sortir de son lit. Et là le CC se sépare en deux clans : le clan de ceux qui dès qu’ils ont posé un pied au sol, sont pleins d’énergie et le clan de ceux qui comatent dans leur lit et meuglent. Arnaud dit que le matin, je meugle. C’est vrai que mon vocabulaire se limite à « mhhh. » « Mouais » « Humm ».

Puis il y a dispute comme avant chaque repas sur lequel des deux se mettra à côté de moi. Oui par ce que depuis le début du voyage, je suis un trophée que les enfants se disputent copieusement. « Non c’est moi qui suis à côté de maman ! ». Personnellement, j’ai largement dépassé le stade du « oh comme c’est mignon » pour un stade moins avouable. Après des jours entiers d’exaspération, la règle est définitivement instaurée : c’est chacun son tour.

Puis nous allons au Nord Est. Ici ce sont des très belles plages avec des rochers ronds et doux, des pins qui s’accrochent aux falaises. Au hasard d’une balade escarpée, je me fais agresser par un cri venu de l’espace à hauteur d’oreille. J’en profite pour faire un bond d’1mètre sur le côté en lâchant un juron « oh ! le con ! ». Le con en question est un écureuil gros comme ma main qui s’accroche avec ses micros griffes sur un arbre. Il me regarde avec ses micros yeux, en dessous desquels se trouvent des micros moustaches- soutenues par un micro nez-qui s’agitent en cadence avec le bout de sa queue. Héy ! toi ! on t’a pas dit que les écureuils ça fait des bons en grignotant des pommes de pin ? Depuis quand ça crie un écureuil ? Mal élevé, va.
Quel dommage qu’il fasse froid et nuageux parce qu’on se serait bien vus à ramollir au soleil. La pluie est annoncée pendant les deux jours qui viennent sans discontinuer. Mes orteils, déjà repliés dans des chaussettes, vont y rester un peu plus longtemps. Le mauvais temps nous suit. Mince ! je crois que nous sommes maraboutés.

































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