mardi 29 mars 2011

Sous le soleil exactement !

XpuhaQue Calor. Fait chaud. Si. Au-delà de 30 degrés, on peut dire qu’il fait chaud. Je le dis donc. Nous sommes au bord de la mer des Caraïbes près de Playa del Carmen en compagnie de Patrick et Virginie, Sylvianne et Gilles. Notre « quartier » est composé d’un restaurant les pieds dans l’eau qui joue de la musique (dont du live les week ends), de cabanas louées par des touristes qui se font masser ou envoyer en l’air en kite surf, de la maison de Tacho et sa famille, de charmants mexicains et bien sûr d’une plage aux eaux cristallines .

On est en vacances. Oui je peux le dire, là ce sont des vacances, des vraies : plage, bronzette, apéro, barbecues et toute la panoplie des parfaits vacanciers. Plus de kilomètres à avaler à longueur de journée et des incertitudes de chaque instant. A la place on glandouille avec délectation.

GabrielLes enfants se râpent le ventre sur leurs planches en surfant sur les vagues tandis qu’ Arnaud et moi avalons de l’eau salée en observant avec masque et tuba, la faune aquatique. Raies, poissons de toutes les couleurs et même une jolie tortue élégante qui nage en faisant semblant de ne pas nous voir. Une chance, c’est la première fois que nous en voyons une dans son milieu naturel.

De temps en temps, nous partons faire les courses dans le combi de Gilles, ce qui nous évite de déplacer nos monstres roulants. Un matin, ce sont les garçons qui y vont. Leur mission principale : échanger les bidons d’eau potable vides contre des pleins. Ceux-ci s’échangent à l’accueil du supermarché pour 20 pesos l’unité. Un vide contre un plein. Jusqu’ici, ça a l’air simple. Sauf qu’un de nos bidons est d’une marque différente de celles proposées par le Supermarché et qu’ils ne veulent le prendre. En acheter un neuf est bien plus cher. Qu’a cela ne tienne, Arnaud va transvaser le contenu d’un des bidons du magasin, dans un de ses bidons vides. Comme ça, nous on a de l’eau et eux, ils ont le bidon de la bonne marque en retour. Et voilà Patrick et Arnaud, en plein milieu de l’entrée du magasin, sous le regard médusé de l’hôtesse, remplir leur bidon vide en éclaboussant le sol d’eau. Plus Patrick rigole, plus il gesticule, plus l’eau se déverse à coté, ce qui le fait encore plus rigoler….Ah la fine équipe !

Ne jamais laisser les hommes faire les courses seuls. Soit ils vous appellent avec leur portable depuis le supermarché pour vous demander « ta sauce tomate, tu la veux avec des morceaux ou complètement liquide ? », soit vous leur dites « prends juste une salade et du pain » et ils reviennent avec des bières, des chips, du rhum et des amuses gueules. « ben quoi, c’est pour l’apéro ! » se justifie t’il…

Prés de la plage où nous logeons, il fait bon vivre. De temps en temps, le vent se lève, violent, colérique et nous courrons dans tous les sens pour rabattre nos fenêtres, décrocher notre linge et planquer les chaussures car bientôt la pluie vient. Le ciel se colorie en noir et soudain, dans un éclair, la pluie s’abat à gros bouillons sur nos maisons roulantes. L’eau ruisselle de toutes parts, les flashs de lumière nous narguent et puis …plus rien. Le soleil revient comme si de rien pour sécher rapidement les dégâts de la pluie.

BBq entre amisCelle qui en a le plus profité de cette pluie, sans le vouloir, il faut le préciser, c’est Véronique. Venue en Week end dans notre coin, nous l’invitons ainsi que son conjoint et ses amis à dejeuner. Sauf que ce jour là, il pleut des cordes. Pas de bol. Certes nous sommes abrités sous notre auvent mais ce n’est pas très agréable. Au fur et à mesure du temps, le auvent se gondole sous l’effet du trop plein d’eau. Arnaud fait un mouvement pour chasser l’eau en appuyant dessous. L’eau abondante dégringole avec fracas… sur Véronique sagement installée dessous.

A ce jour Arnaud et Véronique ne se parlent plus. Non je plaisante.

Un soir vers minuit, On toque à la porte. J’aime pas quand on toque à la porte. J’envisage d’’écrire au dessus de ma porte « gaffe à toi si tu toques » pour décourager le badaud zélé. Je sais pas trop le dire en espagnol « cuidado si tu toques ! » ?. Pourtant Patrick dit que c’est facile l’espagnol, enfin, lui, il rajoute des  « o » et des « a » à tous les mots. Et le pire c’est que ça passe.

Il fait nuit donc. Roberto qui habite avec Tacho, nous explique confusément que son bébé est malade et qu’il doit l’emmener à l’hôpital. Il n’a pas un rond. Il nous demande 300 pesos pour le taxi et les frais et nous laisse en garantie de remboursement, son permis bateau. Bon. Son « pouvez vous m’aidez ? » sur fond de bébé qui pleure de douleur et son regard angoissé fini de nous achever. Nous lui filons les sous.

Le lendemain, Tacho vient nous voir. Petit bonhomme basané, il a le regard joyeux et pétillant sous son chapeau de paille et un sourire à décrocher la lune. Il nous explique que Roberto est son gendre. Et qu’il est alcoolique. Les 300 pesos nous ne les reverrons jamais car il a fait le coup a tous les campeurs du coin. Il demande et il boit ensuite. Puis il disparaît pour une durée indéterminée. Tacho s’agace « ne lui donnez plus rien SVP ». Ouais, ça, pas de problème vieux. Agacée je le suis moi aussi. Et puis finalement non. Si cette histoire avait été vraie et que nous n’avions rien donné, ça aurait été pire. Et dans l’apres midi, nous apprenons que Roberto a fini le soir meme en prison pour cause d’ivresse publique!

L’incident est vite oublié alors que nous fêtons les 6 ans du petit Matthieu, fils aux yeux bleus de Virginie et Patrick. Ballons, bonbons, gâteaux au chocolat et pop corn font partie de la fête. Plus tard, c’est à notre tour de fêter les 11 ans de Gabriel. 11 ans ! mais que c’est-il passé ? comment ça il va entrer en 6ème ? nan, il va rester avec sa môman et je vais lui mettre des bretelles pour qu’il cesse de grandir. Non ? Bon d’accord.

Playa del CarmenNous avons une mission de la plus haute importance : trouver des cadeaux pour Gabriel. Nous partons donc pour Playa del Carmen, ville hautement touristique située à 30 minutes de là. Et pour ce faire, nous prenons le « collectivo ». Le collectif quoi, c'est-à-dire une mini fourgonette qui sert de bus avec l’ air gravement conditionné qui nous inconditionne avec 12 personnes dedans. Un tarif pour les étrangers et un tarif pour les locaux. Mieux vaut ne pas être susceptibles. Le chauffeur conduit à la méditerranéenne : fenêtre ouverte, portable vissé sur son oreille gauche, longs coups d’œils sur les paysages à gauche de la route…Il roule à 130 km sur une route à 80. Et là je repense à ce taxi défoncé remorqué que nous avons croisé sur la même route quelques temps auparavant…

cigares a playa del CarmenA Playa del Carmen, nous avons trouvé beaucoup de choses : des américains, des hôtels, des restaurants, des boutiques de souvenir, des boutiques de cosmétiques, des boutiques de fringues, des boutiques de tas de trucs, le tout présenté en dollars par des employés transformés en anglophones et accessoirement une plage de sable blanc qui a oublié d’être sauvage. Le hic, c’est que tout ça, nous ne l’avions pas cherché. Par contre nous n’avons pas trouvé, une boutique de vêtements pour enfants (Gabriel fait rétrécir ses fringues depuis quelques semaines et notamment ses shorts qui lui serrent les bijoux de famille. Il parait que c’est désagréable), et une boutique de jouets ou n’importe quoi qui s’y apparente. Apres avoir farci l’estomac de Gabriel venu nous accompagner et qui commence à râler, d’une glace Haagen Daz, crème cookie avec-M’Ms-et chantilly sur le dessus, nous décidons d’aller voir au supermarché Soriana. « C’est pas loin ! 5 minutes » nous dit le gars d’un parking. 10 minutes plus loin, « c’est à environ 15 minutes ! ». Et enfin « bah non c’est au moins à 30 minutes à pied ! » nous dit le jeune homme en uniforme. Ils se foutent de notre gueule ou je ne m’y connais pas. Ou alors ce sont les mesures mexicaines, chépa.

Nous voilà maintenant par hasard dans le quartier des riches dont l’accès est réglementé par des gardiens à barrière. Des villas plus luxueuses les unes que les autres, un golf , des jardinets et des trottoirs soignés. Une version locale du décor de « desperate housewives ».

Nous hélons un taxi qui nous mène aux portes du Soriana. Une boutique de jeux vidéos nous fournis en jeux de DS, le supermarché en un jeu de société et en bonbons et même en gâteau au chocolat.

La fête d’anniversaire est je l’espère un bon souvenir pour Gabriel. Il est rare de pourvoir fêter ses 11 ans face à une mer si bleue. D’abord une Anniversaire Gabrielchasse au trésor (bonbons) est organisée par Arnaud au sein des palmiers. Puis il y a une piňata farcie de bonbons, que les enfants massacrent à coup de bâton. Elle ne se laisse pas faire, puis fini par céder. Viennent ensuite, les crêpes, gâteau, bougies et cadeaux sur un fond musical maîtrisé par Arnaud. Les enfants sont contents. 5 petits mecs de 3 à 11 ans. Trognon.

La famille de Patrick vient d’arriver : sa mère (Marlene, qui aime dire « peuchère »), sa tante (Jacqueline qui bronze hyper vite) et son frère (Cyril, fin cuisinier). Installés dans une cabanas à quelques mètres de là, ils disposent d’une salle de bain, cuisine, salon et couchages. Le décalage horaire absorbé, ils vont découvrir la plage, Tulum et les environs dans la voiture louée par Patrick pour l’occasion. C’est une joyeuse troupe énergique qui se joint donc à nous

Freddy et Amy viennent eux aussi d’arriver au camping. Tous deux belges, la soixantaine éclatante, ils voyagent sur le continent nord américain depuis 4 ans. Freddy est amoureux des USA et c’est à coup de 6 mois de visas chaque fois qu’il parcourt le pays de long en large. Les douaniers commencent a les trouver suspects : « vous êtes trop souvent et trop longtemps aux USA ! ». Apres le Mexique, ce sera leurs derniers 6 mois aux USA avant longtemps. Sandrine, Marco et leurs enfants sont là aussi. Voici leur site: http://petitsexplorateurs.elidam.net/ 

Les canadiens sont repartis chez eux à la mi mars et il y a des emplacements libres. Ils viennent de Saint Etienne et voyagent pour 6 mois. Peu à l’aise au Mexique, ils vont finir par écourter leur voyage pour rentrer en France ; Il faut dire que nos amis belges se sont fait braquer au pistolet-cagoule 15 jours auparavant à moins de 100 km d’ici. Ça calme.

Apero sous les cocotiers4 familles de français et un couple de belges… nous voilà partis dans le marathon des apéros dînatoires chaque soir. Un mixeur emprunté dans la cabanas est alloué à la préparation de la pina colada. Au bout du 5ème verre, en général, on trouve la composition idéale entre le lait de coco, le jus d’ananas et le rhum…. Et que font toutes ce familles voyageuses quand elles se rencontrent ? Elles parlent de voyage bien sûr. Ce qu’on a vu, ce que l’on veut voir, nos motivations, nos déceptions, nos peurs aussi. Les enfants jouent ensemble pendant des heures.

Car il faut le dire, nous sommes a 7 mois de voyage et avons comme un sentiment d’être arrivés à une étape de notre parcours. Où aller ensuite. ? Au Chili. C’est ce que nous avions imaginé avant notre départ. Nous passons donc du temps a chercher des compagnies de cargo pouvant acheminer le camping car depuis le port de Manzanillo (au sud du Mexique) jusqu’au port de San antonio (au Chili). Hamburg sud et NYK nous proposent leurs services pour environ 3000 dollars. Hors frais annexes. 1 mois de transport. Pas de place avant Avril. Les saisons sont inversées en Amérique du sud et là bas, c’est l’hiver qui approche. Au final, nous passerions 3 mois au total au Chili et en Argentine. Un peu court. Il faut organiser les papiers administratifs, trouver un avion (4000 dollars) et réserver 1 mois d’hôtel. Au fur et a mesure des démarches, nous sentons que tout cela n’est pas idéal. Nous passons alors beaucoup de temps a réfléchir sur ce que nous allons faire. Gilles et Sylvianne ont aussi un « creux ». Ils en ont marre d’être sur la route. Ils veulent faire une longue pause. Ensuite peut-etre iront-ils jusqu’au Panama. Ou jusqu’au Costa Rica. Et puis non finalement. Et les Pomel se creusent le coco aussi. Le Costa Rica ne leur fait plus envie. C’est plutôt le Pérou. Oui mais où laisser le CC pendant ce séjour ? ils doivent rentrer en californie pour vendre leur CC…. Bref chacun ses contraintes, ses désillusions, ses « pannes ». Et a ma grande surprise, tous les voyageurs que nous avons rencontré jusqu’ici vivent ces moments là aussi.

2011_03_19_IMG_1864Après une longue balade sur la plage, censée nous aider dans notre réflexion, Arnaud et moi décidons d’aller voir nos amis belges avec une carte des USA sous le coude . « Parlez nous des USA, cote est. Qu’il y a-t-il à voir ? ».

1 heure plus tard, notre décision est prise : Nous irons au Bélize, puis au Guatemala puis nous reviendrons passer les 2 derniers mois coté Est des USA et repartirons de NY. Et peut etre y intégrerons nous Cuba, si proche, que nous ferons en avion, et hôtel en laissant le CC au Mexique. Le choix est un peu douloureux car nous souhaitions vraiment faire l’Amérique du sud mais il y aura beaucoup plus à voir aux USA pour les enfants qu’en Argentine où les paysages s‘enchaînent sur des km et des km.. C’est important de les motiver car Gabriel commence à en avoir marre et veut rentrer en France ;

L’avantage de ne plus bouger est que nous avançons bien pour les cours du CNED. La famille de Patrick repartira avec les évaluations des enfants pour être postés directement depuis la France.

TachoTacho emmène Gilles, Patrick et Cyril (le frère de Patrick) à la pêche un matin. La houle est forte. Gilles et Patrick font profiter les poissons de leur petit déjeuner. Ils sont verts à leur retour mais des tas de poissons sont pêchés et nous les ferons griller au BBQ. Tacho pêchera plus tard un bébé requin de 1 mètre de long…

Nous empruntons un après midi la voiture de Patrick pour aller faire le plein de gaz dans une usine située à 30 minutes de là . Comme le niveau d’essence est plutôt bas, nous décidons de lui en remettre pour 100 pesos. A la station service, deux gars nous font le plein. Toujours suspect quand ils sont deux. Le premier discute avec nous « et vous venez d’où et patati et patata ». Seulement cette fois, je regarde bien que le compteur soit a zéro avant que son homologue se mette a remplir le réservoir. Je discute avec le gars pendant qu’Arnaud regarde la pompe tourner ; ça n’a pas l’air de plaire a celui qui discute avec moi car il l’interpelle sans cesse pour le lui faire détourner les yeux « hey senor, habla conmigo ! » (parlez avec moi monsieur !). Que dalle Arnaud ne sait pas parler espagnol, il s’en fout. Au moment de payer, nous devons 100 pesos donc puisque c’est le montant que nous avions demandé. Arnaud donne 200 pesos. Au moment de rendre la monnaie, le gars nous montre un billet de 20 pesos et nous soutient que c’est ce que nous lui avons donné. La seconde d’après, de peur sans doute de devenir sourd car nous lui hurlons dessus, il nous rend notre monnaie correctement. Saligaud va. Ce coté arnaque est sans doute l’aspect le plus détestable de ce pays. Des connaissances suisses se sont ainsi fait arnaquer de 2000 pesos non loin de là pour des billets de visite d’un site auprès d’un soit disant représentant.

Mathis, toujours fripon, se met un caleçon sur la tête et se prend pour un catcheur cagoulé. Dites c’est normal docteur ? Arnaud quant à lui est à fond sur son itinéraire à venir. Sur internet, il cherche les infos, compare, détaille et comme à son habitude crèe un retro-planning. Il court le matin pour compenser la bière de la veille et l’essentiel de son vocabulaire est réduit à « c’est fou ce que j’ai envie de rien foutre… ». Dingue. Apres avoir passé des années à travailler comme un fou furieux… !

Les garçons passent 15 jours à négocier des leçons de kite-surf qu’ils finissent par obtenir un lundi. Voilà nos trois mousquetaires à l’assaut du vent. Je les découvre déguisés en champignons avec leur casque et avec le nez rouge, car il faut le dire, le soleil, ça tape fort ici. Cours de kite surf pour arnaud

Leur prof est une caricature de surfeur : blond, cheveux blonds, bronzé, tatoué. Pas mal, pas mal…il participera a la world Cup de Kite surf qui aura lieu deux jours plus tard a playa del Carmen. Regardez la video tournee pendant les epreuves. Le prof c’est celui qui a les cheveux longs et blonds:  world kite surf.Toute la journée de 9h à 19h, ils vont tenter de maitriser leur voile ballotée par un vent soutenu, sans avoir encore l’autorisation de faire trempette.  En attendant Patrick est fier de lui. A tel point que lorsque nous faisons des courses, il nous demande de lui ramener un « déo de kite surfeur qui a la classe ».

Magalie et Olivier et leurs enfants passeront une semaine ici également. Partis de Belgique, ils ont débuté leur voyage au Panama et ont découvert les pays d’Amerique centrale avant de débarquer au Mexique. Ils termineront aux USA en juillet. Ils nous raconteront leurs aventures autour d’un verre. Cette plage est un repere a francophones! on n’en a jamais vus autant! Pour suivre leurs aventures : http://lesaventuresdesbipedes.blogspot.com/

Et puis un matin, nous décidons d’aller voir les dauphins à Puerto Aventura à 10 minutes de là. « Arnaud, elles sont où les godasses ? » « devant le CC ! » « bah non… ». Force est de constater que nous nous sommes fait voler toutes nos paires de chaussures pendant la nuit. Nous les avions laissées dans un bac en plastique devant la porte. Chaussures de sport, sandales des enfants, tongs en cuir… au total ce sont 8 paires de chaussures qui nous ont été dérobées. Adieu cette super paire de pompes achetée à Las Vegas. Je suis verte. D’abord, je crois à une mauvaise blague, les chaussures c’est pas le genre de truc qui se refile si?. Et ben si, ici on les revend ou alors le voleur a voulu chausser toute la famille. Nous voilà SDF de la godasse. J’aurais jamais cru que ça nous arriverait !

Mathis et le dauphinUne fois rechaussés, nous allons voir les dauphins et offrons aux enfants une session de papouillage avec les dauphins. « they are so graceful ! » s’extasiet l’américain à mes côtés. Oui c’est vrai, ces petites bêtes sont fort gracieuses et facétieuses aussi. C’est un plaisir de les voir jouer dans l’eau. Gabriel aura droit à un bisou mouillé de la part du dauphin et Mathis, lui  serrera les nageoires, et lui caressera le bidon. Un grand souvenir pour eux deux.

Le temps de la plage et des cocotiers est terminé, il est temps de reprendre la route. Première étape : le Bélize.

4 commentaires:

  1. Bravo pour votre super aventure!!!!
    Quel belle homme cette Arnaud!!
    Continuez de nous faire rêver!!!

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  2. Coucou nous revoilou les chris et tine.... Après qques semaines.....ou mois (non, déjà,??? ) nous rattrapons les kms non visités avec vous.. C'est toujours autant de plaisirs pour nous de vous lire, épanouis et très heureux! Pour nous après 10 ans de recherches actives puis très actives nous avons enfin trouvé notre petit paradis rueillois'=} enfin nous pourrons découvrir les joies des travaux, les emprunts à rembourser, le jardin a défricher et surtout le plaisir du bbq entre amis.... Vivement de vous faire découvrir notre petite maison rueilloise... Emménagement espéré courant de l'été... Biz a vous et bonnes vacances. Christine

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  3. Images scandaleuses qui nous font partir le matin au travail avec des pieds de plomb.
    Bises quand même...
    Eric
    PS: Pour le BBQ à Rueil, pas de problème!

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  4. Hello les Lecherf,

    le ciel me semble bien gis ici, les photos sont belles, vous avez l'air heureux, vous aussi zetes BO, les gamins ont changé, les yeux petitllent, et moi je suis motivée motivée pour aller faire ma présentation à l'AG...Assemblée Générale...Ah désolée pour ce retour brutal mais je vous fais partager mon quotidien : les angines des gosses, le rhume, les fermetures de classe à venir et les profs qui font grève, sarkozy et les autres à la télé, sur les radios...ce sont bientôt les elections en France....l'essence qui augmente à Aoh fait Nicolas Hulot est candidat, le saviez vous ? bon profitez et ne lachez rien ...nous vous embrassons ...Si vous passez par le Nicaragua, nous vous indiquerons la Guest house de bertrand, le frère de Remi...il parle français, espagnol et anglais !
    Grosses bises from france

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