lundi 7 mars 2011

Chouette! on a de la visite!

Nous retrouvons nos amis Patrick et Virginie dans un petit village tout humide et grouillant de moustiques affamés. Nous les avions rencontrés à Death Valley aux USA, vous suivez ? Nous ne sommes pas vus depuis 2 mois, et autour d’une bière nous discutons de nos aventures de camping caristes barjos dans une ambiance joyeuse. Les garçons sont contents de retrouver le petit mathieu et de jouer avec lui. Le lendemain, Gilles et Sylviane nous rejoignent. Nous les avions rencontrés en Basse Californie et comme avec tous les gens sympathiques, nous nous sommes suivis par emails depuis ce temps là. C’est le grand truc des voyageurs, ça. « Zetes où vous ? » « Ah bon c’est bien par là ? ah bon c’est pas bien par ici ? » « ah bon, il est fermé le camping et t’as trouvé un autre endroit ? » La solidarité made in Gmail. J’en ai presque la larme à l’œil.

Nous faisons route commune car nous allons pénétrer dans la région du Chiapas, connue pour etre un peu délicate. Il parait. En fait il n’en est rien. Gilles et sa famille, voyagent dans un combi Volkswagen et sont plus rapides que nous gros mamouths de la route. Patrick nous suit. Nous slalomons (pour éviter les trous), nous ralentissons (pour contrer les topes), nous payons (les péages) et nous accélérons bruyamment (pour doubler les camions escargots) et nous nous arretons (pour déjeuner). « oh dis donc tu roules vite toi ! » dit Patrick. Mais non, 80-90 km/h, ça ne s’appelle pas vite ça, voyons. Le truc c’est que notre CC tangue moins que le sien quand on roule sur un trou…

Nous sommes bien contents de trouver du soleil sur la route. Il donne de belles couleurs au paysage valloné qui nous sert de décor. Nous arrivons à Agua Dulce pour notre bivouac. Nous sommes seuls dans l’herbe grasse et humide, sous des arbres qui poussent des cris d’oiseaux. On se croirait dans la jungle. Nous bavardons plus que nous dinons, les moustiques le faisant à notre place de bon cœur. Nous resterons là une journée de plus à lessiver, nettoyer, bavarder, jouer. Des activités saines quoi.

CampechePuis direction Tuxtla Gutierez. Cette fois, nous logeons au sein d’un foyer infantile. Nous sommes accueillis par des tas d’enfants de tous ages. Le directeur a le visage d’un ange tellement la bonté se lit au premier coup d’œil. Ici sont accueillis des enfants de 6 à 20 ans, ayant subit des sévices, confiés par des parents trop pauvres pour subvenir à leurs besoins ou trouvés dans la rue car abandonnés pour les mêmes raisons …Tous les enfants travaillent 2h par jour à la ferme, aux champs pour le bien de la communauté, vont à l’école ou à l’université et suivent des règles de vie. Tous ces visages d’enfants ont trouvé dans cet homme et sa femme, d’habiles quasi-substituts à une famille manquant à l’appel.

Nous partons au petit matin car nous devons récupérer Lucie et Jean Marie, les parents d’Arnaud arrivés la veille à Tuxtla. Biensûr nous nous perdons, de préférence dans des ruelles étroites avec arbres bas incorporés. Nous sommes en retard. Les parents ont fait un long voyage jusqu’à nous et ça se voit : ils ont le visage tout chiffonné de ceux qui maudissent le décalage horaire.Sleepy smile 6 mois que nous ne voyons que sur Skype. Au parking de l’hotel, un gars s’extasie sur le design de notre CC. Ah bah, ça faisait longtemps.

Et puis ce sont les débuts de Lucie et Jmarie dans le CC. Etrangement, ils trouvent que les topes passent moins bien en CC qu’en Taxi. Ah boon ? Une chance : nous n’avons qu’une heure de route jusqu’à notrSan Cristobal de las Casase première destination avec eux : San Cristobal de las Casas. Cette ville est nichée au sein d’un ensemble montagneux. Storm cloudC’est joli mais l’inconvénient est qu’il fait 15 degrés et que les nuages noirs s’accrochent comme des tiques au dessus de la ville. Nous devons nous rendre dans un camping qui a la bonne idée d’être aussi facile à trouver que le pistolet d’un playmobil dans une caisse à jouet bourrée à craquer.

Je suis aux commandes (pourquoi moi ?!) et nous nous retrouvons pendant plus d’une demi heure à tourner et retourner dans des ruelles faites par des nains. Par chance, je ne casse rien et nous arrivons au camping où nous déjeunons rapidement avant de prendre un taxi pour le centre.

L’hotel des parents est très sympa, très coloré. Nous entrons alors dans notre phase « attrape moi si tu peux » en utilisant pour toute la famille la douche. Vous ne vous rendez pas compte mais une salle de bain avec une aération, un vrai jet d’eau, eau chaude de surcroit et sans araignées ni cafards qui viennent partager notre savon, on ne pouvait pas rater ça. En plus ici, il n’y a pas de rideau de douche moisi qui ne veut pas se décider entre la droite et la gauche ou une porte qui boude les verrous. Je précise que ce sont les douches des campings qui sont dégueu pas celles de notre CC mais une douche dans 3m² qui nous offre généreusement 15 litres d’eau chaude à la fois, ça lasse. Pour ne pas avoir trop l’air de voyous, nous nous sechons les cheveux au seche-cheveux avant de passer poliment devant le récéptionniste avec un air innocent et en battant des cils. Nous profiterons ainsi des hotels de Jmarie et Lucie pendant leur séjour. Ils ont bien fait de venir hein ?! San Cristobal de las Casas

La ville est très chouette mais le premier jour, les nuages la teignent en gris. Au hasard d’une balade, nous croisons Patrick et Virginie que nous devions retrouver dans le camping. Mais leur CC étant plus gros, ils ne passaient pas et ont trouvé un autre lieu pour la nuit. Jmarie et Lucie sont encore en Jet lag à plein nez, nous les raccompagnions à leur hotel et dinons avec nos amis dans un petit restaurant. Alors que nous sommes attablés à manger des tacos, surgit une petite fille crottée et morveuse qui sautille frénétiquement à nos côtés en mettant ses doigts crasses dans notre nourriture et en criant « tacos ! tacos ! tacos ! ». Oulà. Qu’est ce que ? Bon, nous lui filons vite des tacos qu’elle s’empresse de donner à sa mère.

DPP_0005Cette région du Chiapas est très différente des autres régions car la population est essentiellement d’origine indienne. Les femmes, ont de longs cheveux noirs qu’elles tressent, sont habillées de tenues très colorées et ont souvent un bébé caché dans leur dos. Certaines marchent pieds nus dans la rue. Elles marchent pendant des heures en vendant de nombreux articles vestimentaires ou autres. D’autres vendent au marché. On devine toute la pauvreté qui jalonnent leur vie quotidienne. Et puis soudain, une d’entre elle sort un téléphone portable. Hein ?!

A San Cristobal, de nombreux touristes se balladent dans les rues, appareil photo vissé autour du cou. Comme dans de nombreuses villes, la place centrale, le Zocalo est le lieu de rencontres et de repos des uns et des autres. De nombreux vendeurs ambulants y font commerce ainsi que les cireurs de chaussures. Ce n’est pas avec nous qu’ils feront fortune: on est en tong…Les maisons colorées se succèdent les unes aux autres en étant parfois interrompues par des églises tout aussi soignées. Le 2ème jour de notre visite, le soleil et les nuages se disputent le ciel.

San Cristobal de las CasasLe soleil gagne souvent et d’un coup toute la ville s’éclaire. Des indiens jouent de la flute de pan sur la place de la cathédrale, des mamans indiennes donnent le sein sur des bancs (à leur bébé hein, pas aux touristes, voyons), des serveurs attrapent les touristes pour les faire déjeuner dans leur restau et nous, nous sommes le nez en l’air.

La place du marché est sans doute un des lieux les plus dépaysants. Les étals sont présentés avec un soin particulier. Les fruits sont empilés en pyramide, triés, ou rangés par couleurs. Les passages entre les échoppes sont étroits, ce qui confère au marché une ambiance particulière mélée d’odeurs de fruits murs et de tortillas encore fumantes. J’achète 10 mangues pour 10 pesos soit 6 centimes. Elles sont petites mais extrèmement sucrées et parfumées , un délice.

DPP_0006Dans un batiment, nous pénétrons dans la partie réservée aux viandes et poissons. Lucie « nous ne sommes pas faits pour les mêmes microbes… ». Cette partie est une épreuve car il y règne une odeur rance de poisson séché et d’abats qui pendent sur des crochets ou étalés à même la table avec des mouches qui tournent autour. Des tripes de porcs sont là, des peaux aussi pleines de sang, des cous de poulets. C’est dans ces situations précises que l’on se rend compte qu’on a un estomac chatouilleux et un nez peu courageux. Vite on sort.

ChiapasEn compagnie de Patrick, Virginie, Gilles et Sylviane, nous poursuivons la route jusqu’à Tonina. Mais oui, Jmarie et Lucie sont là aussi, on ne les a pas abandonnés. La route est un calvaire. 4 heures faites de trous, de bosses sous une pluie fine déprimante. Nous commençons à voir le réel visage du Chiapas dans sa pauvreté la plus extrême. Des cahutes en bois et en toit de palme deci delà cotoient la boue. De nombreux enfants de tous ages nous regardent passer, les pieds nus dans les flaques, sous la pluie, avec pour seul vêtement des tee shirts déchirés et usés. 80% d’entre eux sont victimes de malnutrition.

ToninaTonina sera notre premier site archéologique. Encore à l’état semi-sauvage, cette cité pyramidale domine une vallée où les vaches meuglent. Nous découvrons des sculptures, des stèles, des tombes et des tas de trucs intéressants.

Toute notre joyeuse troupe visite le site. Nous sommes seuls et les enfants se disputent la marche la plus haute de la cité. Nous campons là tandis que Jmarie et Lucie regagnent la ville en taxi. Au petit dej, il y a dispute conjugale. « je te dis que c’est un coq ». « mais non c’est une poule ! » « n’importe quoi c’est un coq, regarde le ! » « mais je te dis que c’est une poule ! ». Et puis le coq se met à chanter. Bon ça va, j’ai rien dis… Sur ces mises au point, nous allons récupérer nos parents en donnant RDV à nos compagnons le soir. Comme d’hab, nous nous retrouvons emmelés jusqu’au trognon au cœur d’un marché grouillant et maudissons la taille de notre engin. Je finirais par aller les chercher en taxi.

Sur la route qui mène à Palenque, nous serons arrêtés par des militaires très consciencieux (qui nous prennent nos n° de passeport et d’immatriculation) avant d’être raquettés par des momes de 8 ans sur la route. Oui dit comme ça on se marre, mais en réel, c’est plutôt désagréable. Ces galopins tirent une corde au milieu de la voie et exigent des pesos sous le regard bienveillant de leurs parents. Ce manège se produira 3 fois. Parfois des femmes sont là. Une avait même un bébé accroché à son sein tout en vendant des bananes sechées aux automobilistes contraints de s’arrêter.

PalenqueNous voilà à Palenque. Et il pleut. Patrick sort le auvent et nous aussi. Nous dinons sous la pluie bien à l’abri tandis que des singes hurleurs, hurlent. Un chaton me prend pour un canapé et se roule en boule sous mon bras. Gabriel est sous le charme. Il adore les chats. Dans les 10 jours qui suivent, je vais avoir droit à mille question sur les chats. « et les chats, ça miaule bcp ? » « et c’est propre un chat ? » « tu crois qu’il m’aime bien ? »….Je vais y avoir droit systématiquement à toutes nos visites, où pendu à mon bras, Gabriel me parle…de chats. Remarquez ça change des pokemons. Nous quittons nos amis cette fois ci car nos routes divergent. Palenque

Palenque, Chichen Itza, Kabah, Coba, Tulum, Uxmal nous visiterons dans les jours qui viennent ces cités englouties sous la jungle et ressucitées à coup de machettes et de pinceaux. C’est là que notre guide Hachette s’emballe et utilise des termes venus d’ailleurs qui nous laissent perplexes : jambages, pyrite, soutènement, faitiere, glyphes, claire-voie, chanfreiné, ronde-bosse, stuqué, parement, décor de grecques, chtoniennes, codex, tenon, cosmogonie, obsidienne.. une bonne nouvelle si vous en connaissez au moins la moitié : vous pourrez jouer aux mots croisés sans peine.

UxmalNous en apprenons aussi pas mal sur ces civilisations. Les Dieux de la Pluie, du soleil, de la mort et même du suicide ! rythmaient chacune de leurs journées. Ils aimaient Jouer à la Pelote et couper ensuite la tête du vainqueur (oui c’était un honneur d’être sacrifié… un truc à voir avec le cosmique…) puis planter sa bobine sur des pics et le présenter sur un autel prévu à cet effet. Pourrir publiquement, c’est plus sympa. Pour faire venir la pluie, ils jetaient des enfants de 1 à 12 ans dans des cenotes (grands trous avec des reserves naturelles d’eau) pour qu’ils s’y noient et s’ils pleuraient c’était bon signe. Chichen ItzaOu alors, ils coupaient la tête et les jambes des sacrifiés et étalaient leur sang aux quatre points cardinaux. Mais ça c’était pour le Dieu du soleil -qui manquait cruellement de savoir-vivre- et n’avait rien trouvé de mieux que d’avoir besoin du sang et du cœur des hommes pour vivre. Qui croyaient. Quand un enfant était sacrifié, pour honorer ses parents, on leur donnait un bout de leur gosse à manger. Si ce n’est pas avoir le sens du service ça. J’aimerais bien savoir quel est le premier à avoir dit « tiens, pour honorer les dieux, faut sacrifier nos vies » et les autres de dire « en voilà une idée qu’elle est bonne ! ». Humf.

Bon ce serait réducteur de dire que les Azteques, les Olmeques , et les Mayas ne faisaient que ça. Ils étaient archi-calés en astronomie, en maths, en herbes médicinales et en architecture. Ils avaient une culture riche en symboles mystiques et avaient toujours le nez planté en l’air pour scruter le ciel, ses equinoxes, ses eclipses et ses étoiles.

CobaProgressivement, nous prenons notre rythme à 6. Nous roulons le matin, dejeunons dans le CC et visitons ensuite. Il fait très chaud au Yucatan. Plus de 30 degrés. Et la nuit, notre CC est comme un four. A l’exterieur des familles entières de moustiques nous narguent. Nous dormons mal tandis que Jmarie et Lucie, ont eu droit dans certains hotels, à des draps humides. La plupart des hotels acceptent que nous stationnions pour la nuit sur le parking.

Les parents découvrent la cuisine mexicaine : tacos, quesadillas, molde, cochinito et Lucie fait même les frais de dés de tomates extrêmement pimentés qui lui donneront les yeux brillants. A Escarcega, nous sommes victimes de notre premiere arnaque à la station essence. Deux pompistes, un qui nous fait parler pour nous distraire et l’autre qui met de l’essence pour la somme qu’on lui a demandé. Sans remettre le compteur à zero. Résultat, le réservoir n’est pas plein mais la somme allouée habituelle est dépensée. Et là quoi ? ben on râle mais tout le monde s’en fout. Depuis on se méfie. Ces arnaques sont hyper fréquentes ici. Ça c’est fait donc.

Campeche nous déçoit. On dirait un décor de cinéma car les rues sont belles mais désertes. Une consolation : l’hotel des parents est 4 étoiles et climatisé. La télé allumée et étalée sur le lit en attendant que les uns et les autres se préparent, j’ai soudainement, l’envie d’être chez moi dans mon canapé à regarder des séries américaines enroulée dans ma couverture…

A Merida, nous laissons Les parents d’Arnaud visiter seuls la ville. Nous allons dans un camping (le seul) car nous avons besoin d’eau, de vidange et de faire les devoirs des enfants. Nous laissons les parents dans une magnifique hacienda. Au camping, la dame qui nous accueille a une tête à avoir servit de défouloir à un chirurgien esthétique et n’est pas très aimable. Nous allons diner chez Véronique, une amie de longue date, qui par chance habite à 10 minutes de là. Pour sortir à 20H le soir, et prendre un taxi, nous sommes contraints de faire le mur car la propriétaire du camping a fermé les portes et qu’ elle a peur pour sa sécurité. Elle nous avait prévenu certes, mais en escaladant deux fois dans la même soirée un mur d’enceinte dans une rue très passante, on se sent cloches.

Nous dinons dans la splendide et immense maison de Véronique et Eric en compagnie d’autres couples français et de la maman de Véronique, une femme d’une gentillesse rare. C’est un plaisir de rencontrer des gens nouveaux, si spontanés et gentils. En plus, nous sommes gâtés : Bœuf bourguignon et vrai fromage français importé. Un régal. Vive la France et merci Eric. 6 mois que l’on avait pas mangé comme ça. Puis nous reprenons la route.

A Coba, nous découvrons des ruines au cœur d’une jungle dense et pot de colle. Tous les 3 ans, ils doivent recommencer à déblayer parceque la végétation est tentaculaire. Le site propose des « taxis pousse » pour se déplacer sur le site. C’est un gars qui fait du vélo derrière notre siège. Nous grimpons courageusement sur la pyramide la plus haute du pays. En arrivant 40 mètres plus haut, il faut voir les choses en face : on n’a plus 20 ans. C’est pas sympa de ne pas me l’avoir dit, j’étais pas au courant.

Nous visiterons aussi une grotte. Une grosse grotte. Une énorme grotte. Une maouss costaud grotte. Le gars de l’accueil est sympa, il nous met une animation sonore pendant notre descente avec une dame qui explique en français la légende des lieux. Mais son accent mexicain est tellement fort qu’on ne comprend strictement rien. « lé prénecéssé vulu s’enfouire avék son amureu.. ». Voyez le genre.

TulumNotre dernière étape avec nos invités Jmarie et Lucie est Tulum. Cité particuliere car accrochée à la mer. Nous y arrivons sous la pluie, vite chassée par un soleil écrasant. Des hordes de touristes de toutes les nationalités se promènent en groupe derrière un guide qui se cache du soleil sous un parapluie en laissant l’insolation aux touristes. Difficile de prendre des photos sans touristes ! Le site a du charme. De nombreux iguanes ont investit les lieux. Ces bestiolles là sont douées en escalades mais ils sont moches dingues. Ben oui.

Après avoir pris un coup de soleil, nous rentrons à l’hotel où les parents ont une chambre avec vue sur la mer. Très joli mais le bruit des vagues est tel que les parents ont un peu de mal à dormir. Nous testons les hamacs mis à disposition, le froid de la piscine et le sable blanc de la plage. La mer des caraibes est magnifique avec son sable farineux, ses eaux azur et sa barrière de corail au loin qui fait mousser les vagues. Nous serons chassés 2 jours plus tard du parking par la réceptionniste qui tique un peu à nous voir trainer dans les parages. Raciste.

Nous quittons donc un peu abruptement les parents qui prennent l’avion le lendemain pour aller dans un camping situé 50 km plus loin. Nous avons beaucoup aimé avoir de la visite et découvrir le pays en leur compagnie. A qui le tour ? Smile with tongue out

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